Les mots du PSG
"À partir de là..." • expression temporelle renvoyant au départ de Michel Denisot de la présidence du club. À partir de là, c'est devenu aujourd'hui
"La passe téléphonée" • Expression valable pour les dix joueurs sur le terrain quelle que soit leur position, elle indique la passe vers Pauleta (la passe à Pauleta est beaucoup plus rare).
"Provoquer la chance" • Quand sur 110 passes vers Pauleta, une arrive enfin dans ses pieds.
"Vendanger une occasion" • Faire une passe devant le but à un autre attaquant que Pauleta.
"L’espace entre les lignes" • A domicile, désigne les 60 mètres entre nos milieux et notre attaquant. A l'extérieur, désigne les 40 mètres entre nos milieux et nos défenseurs. Pour la contradiction, j'y peux strictement rien.
"Les erreurs payées cash" • Type de joueur du PSG. Parmi les plus célèbres, Ljuboja, Kalou, Semak, Boskovic ou encore Hugo Leal
"Le temps additionnel" • Moment vers la fin du match où un défenseur additionnel remplace un attaquant, et ce quel que soit le score.
"Le détail" • Terme affectueux désignant le Camp des Loges.
"Mouiller le maillot" • Pour un joueur du PSG, désigne l'action après match qui consiste à arroser de champagne le t-shirt d'une danseuse du Pink.
"Le jeu à la nantaise" • Aussi appelé jeu à une touche de balle, c'est le type jeu pratiqué par le PSG. Un joueur de l'équipe ne touche donc la balle qu'une fois avant de la rendre à l'adversaire. Véritable précurseur de cette méthode, Edouard Cissé a tout naturellement fini par céder aux sirènes de l'étranger.
"Les sirènes de l'étranger" • Clubs hybrides mi-glamour mi-queue de poisson parmi lesquels Newcastle, Bolton ou Besiktas.
"S'empaler dans la défense" • Enchaînement de gestes techniques ayant pour but de se faire remarquer par les émissaires des sirènes de l'étranger. cf. Amara Diané.
"La lanterne rouge" • Sylvain Armand après une course de 60 mètres.
"Friser la correctionnelle" • Aucunement métaphorique dans la capitale, cette locution juridique décrit généralement la méthode de gestion du club par les présidents depuis le départ de Michel Denisot. On entend d'ailleurs souvent: "À partir de là, on a frisé la correctionnelle".
"Tout va très vite dans le football" • Expression d'origine lyonnaise. Les courses et dédoublements de Rothen et Armand ont eu raison de cette maxime désormais très peu usitée à la porte de Saint-Cloud.
"La couverture mutuelle" • Formulation ampoulée signifiant "c'est pas ma faute, c'est la sienne".
"Se mettre à l'abri" • Au Parc des princes, désigne le placement d'un joueur quand un de ses équipiers possède la balle. Ledit placement consiste à laisser au moins deux adversaires entre soi et le ballon, empêchant ainsi toute possibilité de passe. Malheureusement, cela n'empêche aucunement une tentative.
"Faire abstraction du contexte" • Pour un supporter du PSG, signifie qu'il faut, pour continuer à les encourager, oublier le fait que chacune des onze feignasses sur le terrain gagnent en un mois ce que le supporter moyen ne gagnera jamais en dix ans. À ce sujet, la presse sportive nationale fait preuve d'une application à la lettre du devoir de mémoire.
"Imprimer le rythme" • Au PSG, le rythme du jeu est tellement lent qu'on a le temps de l'imprimer.
"Une frappe de mule" • Désigne une frappe de Pedro l'âne.
"Le dernier rempart" • Surnom affectueux donné à Mickaël Landreau, étrangement aussi surnommé "Le premier rempart".
"Adhérer au discours de l'entraîneur" • (a) signifie que le montant de la prime de victoire est élevé (b) stratégie consistant à mieux coller à l'entraîneur la responsabilité de l'échec après la crise de novembre. En ayant patiemment attendu son remplacement. Oui, même sur le terrain.
"Le joueur de rupture" • Parisien spécialisé dans les blessures de longue durée des adversaires ex.: Le Guen vs Coridon, Pierre-Fanfan vs Nonda, Frau vs Noro.
"Le coup du foulard" • Coutume locale qui consiste à jouer avec un bandage autour des yeux pour être certain de ne réaliser que des "passes aveugles".
"La passe aveugle" • cf. Bernard Mendy.
"Montrer de l'envie" • (a) Mentir aux journalistes pendant l'interview d'avant match. (b) Prouver sa détermination, par voie de presse, à quitter le club. (c) Exhiber une partie de son anatomie (cf. Patrice Loko).
"La faute bête" • Petit surnom du préposé au fax.
"Le joueur de couloir" • Attaquant axial trop mauvais devant le but.
"Tirer dans le même sens" • Au PSG, indique que tout le monde, du joueur au président en passant par Jérôme Touboul, allume l'entraîneur.
"Revenir avec de meilleures intentions" • Se dit d'un joueur qui revient de prêt et dont le club n'a pas levé l'option d'achat.
"Le caviar et le casse-croûte" • Une-deux entre Pauleta et Pancrate.
"La clé du match" • Toujours laissée aux visiteurs, la clé du match donne accès aux grands boulevards, aussi appelés couloirs.
"La défense de fer" • Les linguistes parisiens préfèrent l'écrire "Défense de faire". Véritable culture club, peut se décliner dans divers cas comme "défense de faire pression sur le porteur du ballon".
"Coaching gagnant" • assurer le maintien après un changement d'entraineur en cours de saison.
"Écarter le jeu" • Systématique à Paris ; on titularisera d'ailleurs Sammy Traore si le jeu ne quitte pas le terrain de lui même.
"Joueur polyvalent" • Joueur n'ayant fait preuve d'efficacité à aucun poste sur le terrain.
"Faire le plein à la maison" • Remplir le réservoir de son gros 4x4 tuné, vu que c'est le club qui paie l'essence.
"Viser les trois points" • Geste défensif popularisé par Mario Yepes consistant à tacler son adversaire entre le sourcil et le haut du crâne. Cf. Suture.
"Manquer de réussite" • Paradoxalement, indique un joueur qui a joué au solitaire.
"La mauvaise opération sur le plan comptable" • Coutume ancestrale de l'actionnaire consistant à éponger un déficit abyssal. Rel. "Les erreurs payées cash".
"L'assise défensive" • Position du dernier défenseur parisien consécutive au crochet d'un attaquant lyonnais.
"Le leader naturel" • Se dit du joueur le mieux payé.
"Franchir un cap" • Se casser du club.
"La plaque tournante" • Jérôme Rothen ; Syn. tourniquet onéreux.
"Mettre la charrue avant les bœufs" • tactique consistant à remplacer Sylvain Armand par Mario Yepes.
"La stabilité" • Caractère de ce qui ne bouge pas. Au PSG, s'applique uniquement au déplacement des joueurs sur le terrain.
"À gauche, à gauche, à gauche" • contrairement au sens commun vulgarisé par TF1, indique ici le seul endroit où l'on peut trouver un semblant de jeu au PSG depuis un funeste 31 août.
"Grinta" (ita.), "fighting spirit" (irl.), "garra" (am.sud.) • souvenir (psg.).
"Manquer de lucidité devant le but" (lat. Ămarǽ Điǽnu) • Syn. frappe de toutoune.
"Erreur de casting" • Expression dont le sens a évolué avec le temps. Dans les années 90, qualifiait des joueurs qui ne s'épanouissaient pas au PSG (cf. Nicolas Ouédec ou Daniel Kenedy). Depuis la fin de l'ère Denisot (cf. à partir de là), qualifie exactement le contraire (cf. Ronaldinho, Gabriel Heinze et Pedro Miguel Pauleta).
Les mots de l'entraîneur du PSG
"Le groupe vit bien" • Spécialisé dans les enterrements de joueur, le PSG n'a cependant à déplorer aucun décès dans ses rangs. Néanmoins l'encadrement du club tient souvent, par ces quelques mots, à rassurer les spectateurs affolés devant l'immobilité de l'équipe. Syn. "Si, si, on vous assure, ils sont bien vivants".
"On a vu de bonnes choses" • On a perdu.
"L'équipe progresse" • On a perdu.
"Il y a eu des séquences de jeu intéressantes" • On a perdu.
"Il faut continuer à travailler" • On a perdu.
"Si on continue de jouer comme ça, ça va finir par payer" • On a perdu, mais on joue Metz à la prochaine journée.
"On a vu une nette amélioration par rapport au match d'avant" • On a fait match nul à domicile.
"L'équipe a fait un match très solide" • On a fait match nul à l'extérieur.
"L'équipe en face était bien en place" • On a tiré trois fois aux buts.
"On a fait face à une belle équipe qui en fera souffrir plus d'un cette saison" • On a paumé face à un promu.
"Il ne faut pas s'enflammer" • On a gagné.
"Tout n'est pas à jeter" • On n'a pas réussi à vendre Frau.
"On a fait le plus difficile" • On a vendu Édouard Cissé.
"Je tiens à remercier le public qui nous a soutenu malgré la défaite" • Je tiens à retrouver intact mon cabriolet hors de prix.
"Le public est derrière nous" • Expression usitée par le président, l'entraîneur et les supporters adverses après un match au Parc. Indique une période difficile à venir.
"On va prendre les matches les uns après les autres sans se poser de questions" • Se dit d'une série de défaites (les matches) peut-être due aux trouages d'Armand (les uns) puis aux maladresses de Frau (les autres), voire même pas peut-être du tout (sans se poser de questions).
"Le bloc équipe est bien en place" • Les Brésiliens se donnent la main au moment de rentrer sur la pelouse. Les Brésiliens sont unis. Les Brésiliens sont les meilleurs joueurs du monde. Afin de devenir les meilleurs joueurs de l'univers, les joueurs du PSG ont décidé de continuer à se donner la main pendant le match, formant un bloc équipe bien en place, ou à défaut, une petite farandole rigolote.
"Le joueur a bien pris l'information" • Conscient d'être un privilégié, il arrive que le joueur parisien téléphone à un ami chez Amaury afin de partager l'information qu'il avait prise. Comme ça, le lendemain, plein d'autres gens pourront eux aussi prendre l'information. Parfois, sa générosité n'ayant d'égal que sa modestie, il demande à garder l'anonymat. On parle alors de joueur taupe niveau.
"A partir de là, on a trop reculé et on a pris un but" (grec "messέ pΔpφssiβle !") • Tradition de l'ère post-Denisot. Marronnier du journaliste du Parisien, toujours là pour couvrir l'évènement avec l'enthousiasme des premiers jours.
Les mots du joueur du PSG
"Il faudra mieux appliquer les consignes du coach" • Consommation d'entraîneurs oblige, le PSG les loge dorénavant en gare Montparnasse. Les joueurs doivent donc s'y déplacer afin de consulter le schéma tactique griffonné sur un post-it. Mais parfois, le post-it ne colle pas et le match venu, personne sait jouer où (sauf Jérôme Rothen qui se met toujours près de la ligne, où c'est là qu'on signe).
"L'important, c'est les trois points" • La saison de la crise venue, de septembre à mai, le joueur du PSG aime à profiter de son confort douillet sans être sans cesse importuné par la basse populace, décidément jamais contente, cette conne. Tous les serruriers vous le diront, une alarme c'est bien, une porte blindée, c'est mieux, mais l'important, c'est les trois points.
"C'est un bon point de pris" • Interjection exprimant la désolation face à la flambée du tarif au kilo du joueur parisien (cf. Marcelo Gallardo, archétype de l'embonpoint de prix).
"Y a plus de petites équipes" • Phrase explicative de la victoire du PSG face à Valence lors de l'Emirates Cup.